Protection des produits et logiciels sur spécifications : qui doit budgéter ?
La fin d’année est la période où s’établissent les budgets de l’année suivante et se prennent les décisions importantes en terme de R&D, production, exploitation et maintenance. Chaque organisation doit répondre à la question suivante pour les produits et logiciels achetés sur spécification : faut-il prendre des précautions et garanties particulières pour ce produit, risque-t-il de devenir rapidement obsolète ou encore être abandonné par son fournisseur. Si des engagements d’utilisation ou de livraison de ses produits et pièces de rechanges ont été pris, quelles peuvent être les bonnes pratiques pour les sécuriser ?
Des cycles de développement plus courts, des cycles de vie plus longs
Le développement des produits, équipements ou logiciels doivent répondre à des objectifs de coûts, qualité et délais (QDC) très courts, lorsque les cycles d’utilisation des applications et des produits s’allongent notamment sous les effets du contexte économique. Ce constat, valable pour chacun des partenaires, prestataires ou éditeurs de l’organisation induit des décisions très opérationnelles.
Les bonnes questions à se poser
La question se pose pour chaque dirigeant une fois par an, à chaque préparation de budget.
Peut-on se passer de ce produit acheté sur spécification, de ce logiciel ? Quels sont les risques de discontinuité, d’arrêt du support de la solution, de l’application, du produit ? Si oui quelles en sont les conséquences ? Si la propriété n’a pas pu être achetée ou cédée, quelles sont les solutions concrètes que l’on doit mettre en place ? Autant de questions majeures à se poser pour pouvoir prendre les dispositions nécessaires et indispensables pour s’assurer de la continuité et de la pérennité des développements et des produits souvent clés pour le bon fonctionnement de l’organisation.
Protéger les investissements majeurs
Un indicateur particulièrement intéressant à l’examen du projet de budget, le ratio budget d’investissement vs budget protection des investissements.
Si la fin de l’année approche, il est encore temps de penser aux bonnes pratiques en matière de protection et de continuité des investissements.
Pour aller plus loin :